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 T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ]

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Hans Ackerman
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Hans Ackerman


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MessageSujet: T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ]   T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ] EmptyVen 30 Déc - 0:48


► T’as pas le droit de faire ça !  ◄
feat. Thomas Ackerman


« On l'a fait ! On l'a fait Hans ! On a gagné ! »

Thomas s’est jeté dans mes bras en me déclarant ces quelques mots. Son visage est rempli de larmes alors que ses lèvres s’étirent dans un sourire radieux. Je suis dans le même état. La même euphorie. La même allégresse. Le même bonheur…. Submergé par tous ces sentiments, je le serre dans mes bras de toutes mes forces et je colle mon visage ruisselant contre son épaule. Je chiale… c’te honte. Mais j’y peux rien et je ne peux pas contrôler. Je suis tellement fier de lui, de ce qu’il a accompli, de son parcourt, de sa réussite, de sa victoire.

Thomas est parti de rien… Il a commencé le patinage après une sortie découverte avec sa classe. Ce jour-là, je m’étais dit qu’il aurait mieux fait de chier au lit plutôt que d’aller à cette fameuse sortie. Le patinage est devenu sa passion. Et c’est devenu mon enfer… J’ai haïs ce sport de merde du plus profond de mon être. Et parallèlement, je l’ai adoré aussi. Parce qu’il n’y avait que sur la glace que Thomas était heureux. Il n’y avait qu’à la patinoire qu’il paraissait enfin montrer un peu d’épanouissement et de don de soi. Alors j’ai pris le pli de me saigner les veines chaque jour durant pour continuer à pouvoir le regarder sourire.

En le serrant dans mes bras, je me dis que tout ce que j’ai fait en valait la peine. Ma récompense était là, dans mes bras. Le bonheur de Thomas. Je suis prêt à endurer encore une fois toute les emmerdes que j’ai vécues si c’est pour continuer à le rendre si heureux. Je suis prêt à vendre mon âme au diable si c’est pour permettre à mon frère d’accéder à son rêve. Voilà, c’est comme ça. Ma vie se résume à ça et je n’ai pas besoin de votre compassion de merde ou de votre pitié laide à vomir. Je  me plains pas d’ma vie ! Elle me convient parfaitement ! Je l’ai construite autour du seul et unique membre de ma famille qu’il me restait. Et j’emmerde tous ceux qui pensent que ce n’est pas normal d’être si protecteur et si attaché à une personne. Personne ne peut me comprendre ! Et j’ai pas à me justifier.

Ça crépite de partout. Les flashs de appareilles photos, les projecteurs de la patinoire, les micros tendus dans la direction de Thomas. Il est soudainement devenu le centre d’intérêt de tous. J’ai presque envie de leur tendre mon doigt bien haut à tous ces hypocrites. Ceux-la même qui se précipitent sur lui pour lui arracher une photo où quelques mots étaient les mêmes qui, quelques années auparavant, critiquaient ses patins usés et ses tenues de basse qualité. Au moins, Thomas leur fait un joli pied de nez. Il n’y avait pas plus belle vengeance que celle-là ! Et à la loyal en plus… Je n’ai pas triché durant la final du Grand Prix…. J’ai pris un risque peut être… Mais la preuve en est que Thomas n’avait pas besoin de moi

Je nous fraie un passage parmi les journalistes pour que l’on puisse enfin rejoindre le vestiaire silencieux et apaisant. La porte se referme derrière nous et je me laisse tomber sur le banc parsemé d’affaires des différents patineurs. J’ai encore les jambes en coton d’avoir ressenti une telle dose d’adrénaline d’un seul coup. Je lève mon regard vers Thomas et lui adresse un petit sourire. Je tends mon poing serré vers lui pour qu’il vienne le frapper du sien

« Tu as réussi Thomas… »

XxxxxxxxxxxxxxX

Deux jours s’étaient écoulés depuis la victoire de Thomas à Barcelone. Nous aurions pu repartir directement mais je ne voulais pas le priver du banquet ayant lieu le lendemain du championnat. Après tout, c’est son heure de gloire, il a bien le droit de profiter un peu de cette soudaine notoriété qui lui tombe sur le coin du nez.

J’aime pas ce foutu banquet…. Je me dois d’y participer pour veiller sur mon frère mais honnêtement ça fait chier. Faut se saper sur son 31 et essayer de faire ami-ami avec des gens qu’on connait pas. J’ai pas envie. Je veux qu’on me laisse dans mon coin.

Le banquet…. L’orgie ouais ! Faudrait penser à rebaptiser ce truc-là ! La plupart des adultes présents ( patineurs, coach, famille, ) finissent ronds comme des queues d’pelle ! Voilà pourquoi je ne bois jamais. Si c’est pour finir à moitié à poils sur une barre de pole dance sans me rappeler le lendemain de ce que j’ai foutu, non merci ! Je passe mon tour ! Et puis l’alcool c’est dégueulasse, j’aime pas ca. Ca brule quand on en boit. C’est amer. Et ça rend les gens encore plus cons qu’ils ne le sont déjà…

Mais Thomas a l’air de s’amuser là-bas. Il partage sa passion avec d’autres personnes qui pratiquent le patinage. Ici, personne ne l’insulte pour aimer un sport de «  tapette ». Le cerveau des gens est bien étriqué franchement. Un mec qui danse sur la glace c’est forcément une tapette. Et chez les footballeurs et les rugbymans, qu’on ne me fasse pas croire que personne n’a essayé le coup de la savonnette dans les douches des vestiaires !!

Bref…. 1h45 de vol pour atterrir à Roissy Charles de Gaulles. Suivi de 45 minutes de métro et RER pour rejoindre notre appartement. Je déverrouille la porte et je pénètre à l’intérieur suivi de près par Thomas. Je retire mes chaussures pour pas foutre de la merde partout sur le sol et m’épargner d’avoir à  balayer dans les minutes qui suivent. Je lâche la valise qui s’effondre au sol dans un bruit sourd qui retenti, accentué par le silence de l’endroit

« Je suis mort….. »

Je m’approche du canapé et me laisse tomber dedans mollement. Un soupire m’échappe. J’ai l’impression d’être une grosse larve. Et dire que demain je dois reprendre le boulot à la supérette. J’attaque de matinée à 6h du mat. La nuit va être courte, bien trop courte même….

« On défera les valises demain… T’en penses quoi ? »

Thomas reprend aussi la route de son lycée. Mais ce n’est pas comme s’il n’avait aucune fringue à se mettre sur le cul dans son armoire. La lessive, le rangement, pour une fois ça peut attendre.
Honnêtement là ce qui me fait envie plus que tout c’est un repas ! manger ! Un super bon truc… mais je ne sais pas quoi. Je réfléchit un moment. On est au mois de décembre, ma prime de fin d’année doit tomber dans quelques jours alors… pour une fois peut être….. Peut être qu’on pourrait aller s’acheter un truc en ville. Les resto, les fast food etc… c’est pas le genre de truc dans lesquels j’ai pour habitude de dépenser notre argent. Thomas ne m’a jamais fait part d’une envie particulière d’aller bouffer un burger ou une pizza quelque part mais… Peut être que pour une fois ca lui ferait plaisir…

Je tourne la tête vers Thomas et le regarde

« Ça te dirait qu’on aille manger quelque part ce soir ? Je te laisse choisir. Ça sera ta récompense pour avoir décroché ta médaille d’or »

Je me lève et vais vers la cuisine. Il fait froid dans l’appartement et je ne serais pas contre un thé bien chaud pour me réchauffer. Thomas voudra sans doute un chocolat… J’ouvre le frigo et prends la brique de lait, prêt a lui préparer lorsque la sonnerie de l’appartement retentie. Je tourne la tête vers mon frère. Ni l’un ni l’autre n’avons une vie sociale très développée… il est assez rare qu’un individu vienne sonner à la porte de chez nous…

Je regarde Thomas, interrogatif

« T’attends quelqu’un ? »

Je n’attends pas sa réponse et je vais ouvrir la porte. Elle pivote sur ses gongs pour dévoiler l’identité de l’emmerdeur qui vient nous casser les pieds dès notre retour. Les quelques couleurs de mon visage s’évaporent instantanément. Qu’est ce cet enfoiré venait foutre ici ? Ses yeux perçants, son visage émacié lui donnant l’air encore plus menaçant. La dernière fois que j’ai vu ce connard c’était il y a super longtemps. Thomas était qu’un bébé… Mais je ne pouvais déjà pas le blairer.  Un frisson descend le long de mon échine. J’ai soudainement un mauvais pressentiment….

« T’as rien à foutre ici. Casse-toi ! On n’a rien à te dire ! »

J’essaie de repousser la porte pour la refermer mais il la bloque. Qu’est-ce que cet enfoiré nous veut putain !!



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Thomas Ackerman
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Thomas Ackerman


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MessageSujet: Re: T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ]   T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ] EmptyDim 1 Jan - 19:36


► T’as pas le droit de faire ça !  ◄
feat. Hans Ackerman




Le poids de la médaille d'or qui pendait autour de son cou était source de joie pour le jeune Ackerman. Il avait beau essayer de ne pas y prêter attention c'était impossible. Il en avait tant rêvé de cette médaille, et maintenant qu'elle était autour de son cou il n'en revenait toujours pas. Ses doigts ne cessaient d'y revenir, comme si de toucher encore et encore cette médaille la rendait plus réelle. Comme si elle risquait de disparaître s'il n'y apportait aucune attention pendant trop longtemps. C'était peut-être idiot, mais c'était ainsi.

Enfin, après des années de dur labeur leurs efforts étaient récompensés. Leurs efforts oui. Car toujours, il incluait son frère. Certes ce n'était pas Hans qui s'entraînait encore et encore, ce n'était pas lui qui patinait sur la glace. Mais c'était Hans qui travaillait encore et encore pour offrir à son frère les moyens de payer les cours, le matériel, les déplacements. C'était Hans qui ne sortait jamais avec des amis -pas que Thomas sorte non plus-, c'était Hans qui enchainait les heures au travail, sacrifiant ses nuits pour être payé un peu plus... Hans s'occupait de son frère, s'assurait qu'il ne manquerait de rien tout en pouvant continuer sa passion pour le patinage. Sans son frère Thomas n'aurait jamais pu arriver où il en était, et ça il ne l'oublierait jamais.

Il porta son regard sur Hans, le gratifiant de son plus beau sourire. Depuis l'annonce du score qui l'avait déclaré gagnant de la finale il n'avait pu arrêter de sourire. Oh il avait pleuré aussi, énormément. Des larmes de joie, de bonheur, des larmes de soulagement. Enfin, après des années d'entraînement, de sacrifices, de moqueries, il montrait au monde qu'il avait réellement le talent pour se tenir sur le podium. Sa place n'était pas une erreur, il l'avait mérité et tous le savaient.

À peine avait-il été déclaré vainqueur que les journalistes s'étaient rués sur lui, telles des mouches attirées par du sucre. Alors qu'avant il n'avait jamais eu droit à plus que les interviews obligatoires, depuis sa première place au Trophée de France il était devenu le chouchou des médias français. Il était l'étoile montante des Juniors, et déjà les journalistes le pressaient de savoir s'il allait entrer chez les adultes l'année prochaine. L'idée était tentante, mais effrayante à la fois. Il mourrait d'envie de se mesurer aux grands noms du patinage, mais il avait bien vu que l'entrée de Yuri Plisetsky n'avait pas été aussi resplendissante qu'il l'espérait. Thomas l'avait vu au banquet, il avait bien vu que le russe avait du mal à accepter sa cinquième place. C'était compréhensif, Thomas aurait eu tout autant de mal à le digérer. Thomas aurait aimé aller lui parler, mais le russe était déjà bien assez caractériel en temps normal, alors après une telle défaite...

Si le banquet avait été empreint d'une certaine tension, principalement chez les russes, Thomas lui, en avait bien profité. Il avait pu discuter, s'amuser avec de jeunes patineurs de son âge et avait même réussi à glaner quelques conseils de la part de ses aînés. Et dire que Hans avait failli ne pas le laisser y aller. Suite au banquet de l'année précédente, son frère avait montré quelques réticences. Il faut dire que l'année d'avant certains patineurs avaient terminé ivres et à moitié nus, s'exhibant dans une bataille endiablé de danse. Le japonais et le suisse avaient même fait leur bataille sur une barre de pole dance ! Si Thomas avait ri aux éclats, Hans avait lui passé la soirée à monter la garde autour de son frère, cherchant certainement à protéger sa vertu. Thomas s'amusait encore de l'expression que le visage de son frère avait pris dès que les vêtements avaient commencé à tomber.

Deux jours plus tard, on pourrait penser que l'excitation de la victoire serait retombée, mais non, Thomas n'était toujours pas redescendu de son nuage. Ça devait être aussi un peu le cas pour Hans, car malgré les presque deux heures d'avion et le temps passé dans les transports en commun parisien, l'aîné n'avait toujours agressé personne. Aucune remarque, aucun regard noir envers les autres passagers. Pour ceux qui connaissaient un minimum Hans, c'était un véritable exploit. Il faut dire que la fatigue se faisait aussi ressentir, et à peine avaient-il passé la porte de leur appartement que Hans se laissait tomber dans le fauteuil avec toute la grâce et l'élégance d'un mollusque.


« Mais qu'entend-je ? La fée du logis en personne, voudrais ne pas défaire les valises ? Mais où va le monde ?  »

Thomas pris une mine faussement effrayée en s'approchant de son frère. Il s'agenouilla à côté de lui, posant sa main sur le front de son aîné, comme pour prendre sa température.

« Devrais-je appeler les pompiers ? Le samu ? L'armée ?!  »

Thomas pourrait continuer ainsi encore longtemps. Bizarrement, au lieu de l'avoir fatigué le voyage n'avait fait que l'exciter encore plus. Bon le lendemain risquait d'être assez difficile au lycée, mais peu importe. Il était le médaillé d'or du Grand Prix tout de même ! Il fallait fêter ça ! Il avait hâte de retourner à la patinoire et de montrer à tous sa médaille. Car c'était aussi grâce à tous ceux qui le soutenait la bas qu'il avait pu s'améliorer. Mais avant tout ça, il fallait qu'il se mette quelque chose sous la dent. Parce que tout ce voyage lui avait creusé l'appétit comme jamais. À croire que Hans lisait dans ses pesées, car à peine l'idée de manger lui avait effleurer l'esprit que l'aîné lui proposait de sortir manger. Ça ou il avait entendu son ventre gargouiller...

« Mein Gott ! Sortir manger ? Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de mon frère ?!   »

Thomas se laissa tomber sur le dos, levant les bras au ciel.

« C'est un coup des extra-terrestres ! Rendez-moi mon frère !  »

Avant que Thomas ne puisse s'enfoncer encore plus dans ses idioties la sonnerie de la porte retentit, surprenant les deux frères. Il était si rare que l'on vienne chez eux que Thomas en oubliait parfois le bruit de sa propre sonnette. Qui pouvait bien venir à cette heure-ci ?

« T’attends quelqu’un ? »

«  C'est peut-être des journalistes venus interviewer le grand Thomas Ackerman pour son retour triomphal en France ! »

Thomas ne s'inquiétait pas du tout de la personne derrière la porte. C'était peut-être juste la voisine venu leur emprunter du sucre, rien de bien grave. Mais c'était un des traits de Hans, il n'était pas du genre à aimer les surprises, au contraire de son frère.

La bonne humeur de Hans sembla s'évaporer dès qu'il ouvrit la porte, inquiétant Thomas immédiatement. Qui était à la porte ? Qui pouvait provoquer une telle réaction chez son frère. Le cadet se releva précipitamment et se posta derrière son frère, prêt à lui apporter son aide en cas de besoin. L'homme qui était devant chez eux ne disait absolument rien à Thomas, mais Hans semblait le connaître. Et ne pas l'apprécier. Du tout. Sans même chercher à savoir de quoi il retournait, Thomas prit la défense de son frère. S'il n'aimait pas ce type, alors lui non plus. Il pourrait toujours demander des explications quand Sale tronche serait parti.


« Mon frère vous a dit de dégager !  »

Il voyait bien que l'autre bloquait la porte de son pied et ça ne pouvait rien signifier de bon. Soit ce type allait tenter de leur causer des problèmes, soit Hans allait s'énerver et lui mettre un pain dans la figure sous peu. Il s'adressa à son frère en allemand, ne voulant pas être compris de l'inconnu à leur porte.

« J'appelle la police ? Ou je prépare la batte de baseball ?   »

Peu importe qui était ce type, s'il venait chez eux leur causer des emmerdes, ils n'allaient pas se laisser faire.




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MessageSujet: Re: T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ]   T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ] EmptyJeu 5 Jan - 22:13


❝ Olaf Ackerman ❞T'as pas le droit de faire ça !
Vous voulez que j’vous dise ? J’en reviens toujours pas !

L’autre jour j’étais au bar en train de boire une bonne pinte, et vla pas que la grosse vache du gérant change de chaîne pour mettre du patinage. Non mais sérieusement vous avez pas plus tapette comme sport ? Enfin c’est pas tellement la question. C’était des gosses qui passaient, et croyez-le ou non mais j’connais celui qu’à gagné la médaille ! Ouais, sorti de mes burnes (XL) ! Bon j’vous avoue je l’ai pas reconnu tout de suite, c’est son nom qui a fait tilt, parce que la dernière fois que j’ai vu sa tronche c’était y’a une paire d’années...

Pourtant j’en ai vu dans ma vie, des vertes et des pas mûres, mais de là à penser que le marmot que cette grosse conne m’a fait allait un jour être utile... Si j’avais su j’aurais p’tete pensé à deux fois avant de le refiler à mon frère... Enfin il est toujours temps de revenir en arrière, et c’est bien c’que je compte faire.

C’est qu’une petite star du patin ça peut rapporter gros, j’me suis renseigner j’ai de quoi me faire des couilles en or avec ce petit con. La preuve que j’fais toujours bien mon boulot non ?

D’ailleurs en parlant de renseignements, c’était pas du gâteau de les retrouver les deux mioches, parce que de ce que j’en sais Thomas est avec le fils de mon frangin, tu m’diras ça va me facilité la tâche pas besoin de me faire chier avec une famille d’accueil. L’autre nabot va me refiler mon fils pour vivre sa vie pépère et tout le monde sera content, surtout moi. En plus il est assez grand pour pas avoir besoin que je m’occupe de lui, j’aurais juste à ramasser le flouz.

J’ai mis un p’tit moment pour trouver leur appartement à Paris, vu que Thomas est encore mineur les gens sont radins en informations, heureusement que j’avais de quoi prouver que j’étais son père, après un petit coup de comédie et ils me bouffaient tous dans la pattes ces crétins.

Bref, j’suis devant, j’vais pas laisser durer le plaisir et je frappe jusqu’à tomber en face du nain... enfin en face c’est un bien grand mot, j’suis obligé de baisser la tête pour voir sa petite gueule déconfite, il devait pas s’attendre à m’voir arriver.

-T’as rien à foutre ici. Casse-toi ! On n’a rien à te dire !


Pas d’bonjour, c’est pas une façon d’accueillir les gens, l’éducation d’ce mioche est à refaire. En plus cette pourriture veut me fermer la porte au nez j’suis obligé de la bloquer avec mon pied. J’vais pas repartir sans mon butin désolé mon grand.

D’ailleurs j’le voit en retrait derrière. La même face que sa mère, par contre j’croyais qu’il avait les yeux dorés avant, enfin c’est pas comme si c’était important.

-Mon frère vous a dit de dégager !


Ben tiens visiblement lui aussi a reçu la même éducation, ça aurait été moi j’lui aurais foutu une bonne mandale tiens ! D’ailleurs il semble pas me connaître, ou alors il se souvient pas d’moi ? Bon j’men cogne un peu, t’façon il va pas tarder à savoir qui j’suis ça va lui faire tout bizarre.

- J'appelle la police ? Ou je prépare la batte de baseball ?

Ah il est pas con l’mioche, c’est vrai que parler en allemand pour se faire comprendre que de son frère y’a de l’idée, mais pas de bol vu que l’allemand ça m’connais...

-C’est pas très sympa de vouloir accueillir son père à coups de battes mon grand...


Aller on va pas tergiverser pendant 107 ans, j’pousse un coup la porte et l’autre avec sa force de moucheron se pousse pour me laisser entrer, j’vais pas me les cailler dans le couloir jusqu’à pas d’heure.

-Tu devrais plutôt m’faire un calin !

Et un rire gras sort de ma bouche, c’trop marrant de voir leur tête j’vais jamais m’en lasser et j’pense que j’en rigolerais encore ce soir dans mon pieux.  


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Hans Ackerman
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MessageSujet: Re: T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ]   T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ] EmptyVen 6 Jan - 10:08


► T’as pas le droit de faire ça !  ◄
feat. Thomas Ackerman


Thomas et moi nous sommes différents. Nous n’avons absolument pas le même caractère. Certains diront que c’est normal étant donné que nous ne sommes pas frères. A ces gens là je leur fais un fuck bien haut. Qu’ils aillent se faire foutre profondément et qu’ils me fichent la paix. Je sais parfaitement que Thomas n’est pas réellement mon petit frère. Officiellement, il est mon cousin. Mais lui il ne le sait pas et il n’a nul besoin de le savoir ! Si je commence à expliquer à Thomas pourquoi il n’est pas réellement mon frère, il faudra lui donner les détails croustillants de son enfance. Et c’est toujours si sympa d’apprendre que son père n’est qu’un enculé notoire qui tabassait tout ce qui bouge, qui lui a foutu sur la gueule et qui a buté sa mère… Alors on va faire simple, Thomas est mon frère point final. Et puis au delà des liens du sang, il y a ceux du cœur et Thomas y a sa place depuis qu’il a débarqué dans ma famille avec sa bouille ronde, ses yeux dorés  et ses cheveux bruns… Si au départ ça me faisait chier de voir un lardon débarquer dans ma vie, je me suis vite attaché à lui jusqu’à ne plus m’imaginer vivre sans lui.

Nous sommes différents…. Thomas n’est pas aigrie comme moi. Il n’est pas rempli de colère. Il n’est pas aussi asocial. Il n’est pas froid et austère. Malgré la dureté de la vie qu’il a eu, il arrive à sourire, à rire, à se lier aux autres. Il a un caractère bien plus jovial que moi. Et je ne vais pas m’en plaindre même si des fois, j’avoue, ça m’arrive de le trouver saoulant. Il parle, il parle, il parle…. Si ce n’était pas mon frère je lui aurai dit depuis longtemps de fermer sa gueule ! Au lieu de ça, je ne peux que m’émouvoir de voir Thomas si heureux…. Surtout depuis qu’il a eu sa putain de médaille. Il ne l’a pas volé celle-là, il a le droit de laisser exulter sa joie et j’avoue que son allégresse du moment à tendance de déteindre sur moi. J’en oublie un peu mes habitudes comme celle de détester voir des valises trainer pendant des jours durant. Normalement, dès qu’on rentre de voyage la première chose que je fais est de défaire nos bagages pour mettre une lessive à tourner. Je range. C’est important pour moi même si ça faire rire Thomas.

« Mais qu'entend-je ? La fée du logis en personne, voudrais ne pas défaire les valises ? Mais où va le monde ?  »

Je ne relève pas sa remarque. Je le regarde, blasé. Fée du logis…. P’tit con va ! Heureusement qu’il y a quelqu’un pour ranger la maison parce que si on comptait sur Thomas je vous raconte pas le carnage. Mais il a raison…. Ca ne me ressemble pas de procrastiner. Ce qui est fait aujourd’hui n’est plus à faire demain. Sauf que là, je suis claqué et que la seule chose que j’ai envie de faire et bien… c’est rien !

Je le vois s’agenouiller prês de moi et poser sa main sur mon front avec son sourire qui ne le quitte pas depuis qu’il a décroché l’or.

« Devrais-je appeler les pompiers ? Le samu ? L'armée ?!  »

Je dégage sa main en faisant claquer ma langue contre mon palais dans un petit piaffement d’agacement que Thomas me connait bien. Je tends ma main dans sa direction et lui assène une pichenette sur le front. Ni trop forte pour ne pas lui faire réellement mal, ni trop légère pour qu’il la sente passer quand même

« C’est moi qui vais finir par appeler les pompiers si tu continu à me les briser morveux »

Cette flemme je vous jure…. J’ai l’impression que tout mon corps et fait de plombs. Pourtant on a déjà été amené à devoir se déplacer bien plus loin que l’Espagne. Là, nous n’avons pas eu à subir de décalage horaire ni de vol long dans lesquels on se fait chier comme des rats crevés. J’aime pas l’avion en plus…. Et non je n’ai pas peur de l’avion ! Même si je ne peux m’empêcher de serrer la main de Thomas dans la mienne au moment du décollage… …. Ok ok ouais j’ai peur de l’avion. Et alors ca vous fait quoi ? Allez vous faire foutre !!!

Je suis tellement motivé à rien que je n’ai pas envie de préparer à bouffer. J’essaie de m’appliquer au mieux à préparer moi-même les repas. Thomas m’aide souvent d’ailleurs. Et à vrai dire j’aime plutôt le moment où on prépare les repas. En général Thomas me raconte sa journée et je l’écoute silencieusement, acquiesçant ou commentant certains de ses propos. Je sais qu’il aimerait que je fasse de même et que je partage avec lui ce que je vis. Mais j’en suis incapable… Parce qu’il se rendrait compte que ma vie est bien moins intéressante que la sienne… Et parce que je ne veux pas qu’il se sente responsable de la qualité misérable de ma pathétique vie.

« Mein Gott ! Sortir manger ? Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de mon frère ?!   »

Je lève les yeux au ciel et un soupire s’échappe de mes lèvres. Ça ne l’empêche pas de continuer à dire des conneries…

« C'est un coup des extra-terrestres ! Rendez-moi mon frère !  »

Un léger sourire étire mes lèvres. Quel crétin. Il n’y a que lui pour réussir à me faire sourire avec de telles âneries. Mes mains se crispent sur l’un des coussins du canapé et je lui en donne un coup en plein visage avant de me relever et de m’étirer

« Quand tu auras fini de dire des conneries tu pourras peut-être décider ce que tu veux bouffer. A moins que tu préfères qu’on reste ici… au choix ! »

J’étais à la cuisine quand ça a frappé à la porte. Qui ça peut être ? J’aime pas les visites surprises. Je n’aime pas les surprises tout court d’ailleurs. Parce que généralement ce sont de mauvaises surprises. Et comme pour me donner raison, la gueule du mec auquel j’ouvre me glace le sang. Je vois ses yeux perçants, je vois son regard mauvais…. J’ai envie de lui refermer la porte à la gueule et ce connard m’en empêche.

Je tressaillis en entendant la voix de Thomas. Merde… Merde….. Qu’est ce qu’il me veut ce connard ! Qu’est ce qu’il veut à Thomas ? Parce que j’imagine bien que c’est pour lui qu’il est là et pas pour ma belle gueule.

« Mon frère vous a dit de dégager !  »

Tais-toi Thomas ! Ferme-la !!!

Je piaffe d’agacement de nouveau alors que je sais qu’il est déjà trop tard. En venant de m’appeler «  mon frère » Thomas vient d’ouvrir  la porte du placard dans lequel nous avons caché un squelette depuis des années. Et j’imagine que l’autre fils de pute ne manquera pas de sauter sur l’occasion qui lui est servie sur un plat d’argent ….

J’essaie de forcer un peu plus pour refermer de force la porte d’entrée mais rien à faire. Le salopard m’en empêche et mon regard sévère se fait un peu plus dur. Je l’assassine de mes yeux gris alors que j’entends Thomas me parler en allemand dans un hypothétique espoir de ne pas se faire comprendre par l’individu… Mais c’est vain…. L’enfoiré parle aussi bien français qu’allemand… comme nous….

Je réponds à Thomas en français. A quoi bon se faire chier à utiliser une autre langue qui sera comprise de toute façon.

« Ni l’un ni l’autre. Tu vas dans ta chambre »

Je tourne la tête et je fusille Thomas du regard pour bien lui faire comprendre que mon ton autoritaire ne lui laisse pas d’autre choix que de m’obéir. Et j’espère vraiment que c’est ce qu’il va faire. Je ne tiens pas à ce que Thomas soit confronté plus longtemps à son père. Qui sait ce que ce mec taré serait capable de lui faire… de lui dire…

Et puis je me sens trop nerveux… Et je sais que quand je suis dans cet état tout peut arriver. Je ne veux pas que Thomas assiste à ça. Je sais que je suis capable de tout…. Mon cœur qui bat plus vite, mes mains qui tremblent… La haine que j’ai envers ce mec prends doucement le dessus et peut faire ressortir ma nature violente. Alors non… je ne veux surtout pas que Thomas voit ce dont je suis capable…. Je ne veux pas qu’il soit témoin de ça…

-C’est pas très sympa de vouloir accueillir son père à coups de battes mon grand...

Il a poussé la porte et il a forcé le passage pour entrer dans l’appartement. Tout mon corps s’est soudainement liquéfié quand j’entends ses paroles. L’enfoiré ! Son père ??? Pour les trois putains d’années où il a eu Thomas et où il lui a foutu dessus ?

Je fulmine. Je lui saute dessus et l’empoigne par le col de son haut.

« TA GUEULE ! T’es rien du tout pour lui ! Rien ! C’est moi son père ! C’est moi qui ai élevé, Thomas ! Pendant que tu t’en branlais royalement ! »

Avec toute la force dont je suis capable je le repousse. Je ne veux pas qu’il entre chez moi ! Il ne fera pas un pas de plus, hors de question qu’il approche Thomas ! Mais comme si je n’étais rien de plus qu’un moucheron sur son chemin il me repousse et continu en riant comme si tout ça l’amusait pleinement

-Tu devrais plutôt m’faire un calin !

Non non non et non !!!! Cette fois s’en en est trop ! Je le pousse, je le bouscule et je suis dans un état de nerfs bien trop avancé. Je tourne la tête vers Thomas qui est figé, il n’a pas bougé. Je vois à son regard qu’il est perdu. Il ne comprend pas.

« Thomas ! »

Je délaisse le connard et je vais près de mon frère. J’encadre son visage de mes mains pour qu’il puisse me regarder et qu’il ne regarde que moi, pas l’autre con

« Hey ! Ne l’écoute pas. Il dit n’importe quoi. Va dans ta chambre »

J’essaie de faire en sorte de le rassurer. Plus il y aura de distance entre Thomas et son père et mieux ça sera. En attendant que j’arrive à le dégager en tout cas !

« S’il te plait…. »

Mes yeux gris rencontrent ceux émeraudes de Thomas. Je préfère quand il ne porte pas ses lentilles mais les remarques qu’on fait sur son regard particulier le mettent mal à l’aise. Alors c’est peut être mieux ainsi….

Le rire de l’autre enfoiré me fait frissonner. Je me retourne et fonce sur lui avant de lui saisir le poignet sans ménagement. J’ai ouvert la porte d’entrée et je le bouscule pour le faire dégager

« Tu vas nous foutre la paix oui !? T’as rien à faire ici ! Rien ! DEGAGE !!! »



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MessageSujet: Re: T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ]   T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ] EmptySam 7 Jan - 3:52


► T’as pas le droit de faire ça !  ◄
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Grisé par sa victoire au Grand Prix, Thomas ne touchait toujours pas le sol. Il vivait la magie de cet instant encore et encore, profitant à fond de ce sentiment de joie qui l'avait envahi depuis la remise des médailles. Il pourrait retourner aux tracas de la vie quotidienne bien assez tôt. Pour une fois qu'il leur arrivait quelque chose de bien, Hans et lui méritaient de le vivre à 100%. Ils avaient bien assez galérer pour en arriver là. Alors pour le moment Thomas s'amusait à taquiner son aîné, profitant un peu -beaucoup- de sa fatigue évidente. Mais même si le cadet aimait embêter son frère il ne dépassait que rarement les limites, et il savait bien qu'à ce moment son frère était plus amusé qu'ennuyé de ses bêtises, comme le prouvait la pichenette qu'il se mangea en plein front pour récompense. C'était le truc de Hans ça, d'asséner des petits coups à son frère. Parfois Thomas s'en plaignait, criant à l'abus,  mais c'était toujours pour plaisanter. Hans n'avait jamais levé la main sur lui, qu'il soit en colère, à bout de nerfs ou fatigué, il faisait toujours preuve de la plus grande patience envers son cadet. La seule violence qui pouvait exister entre eux, c'était lorsqu'ils se bagarraient pour de faux. Et contrairement à ce qu'on pourrait penser vu leurs tailles respectives, ce n'était pas Thomas qui sortait vainqueur de leurs combats.

« Arg. Le jeune prodige Ackerman se retrouve terrassé par une attaque frontale. Les espoirs du patinage français sont réduits à néant ! »

Il se frotta le front, s'effondrant au sol, riant intérieurement de ses propres âneries.

« Tant d'amour dans tes paroles grand frère. Ça réchauffe le cœur ! »

Hans n'était pas vraiment du genre sentimental. Il fallait savoir lire entre les lignes avec lui. Il n'était pas de ceux qui vous écriraient deux copies doubles pour vous parler de ses sentiments. Non, lui s'exprimait plus avec ses actions, et encore fallait-il le connaître pour les comprendre. Thomas avait grandit avec lui, il avait très vite traduit des mots comme morveux et autres, comme des termes d'affection. Les petits coups qu'ils se mangeait régulièrement étaient aussi interprétés à leur juste valeur. Ce qui n'empêchait pourtant pas l'aîné de répondre positivement aux câlins de son frère lorsque l'envie lui en prenait. Thomas étaient du genre tactile, recherchant régulièrement un contact physique avec son frère. Que se soit d'être collé contre lui dans le canapé, une tape sur l'épaule ou un câlin. Il avait besoin de ses contacts lorsqu'il s'agissait de son frère. Et jamais son frère ne le rejetait, malgré leurs âges.

À la mention d'un repas, l'estomac de Thomas s'activa, réclamant son du. Il était en pleine croissance, forcément il avait toujours faim, même s'il n'agissait pas toujours dessus. Il mangeait correctement, mais en tant que sportif ça ne lui ferait pas de mal de manger un peu plus parfois. Mais c'était une autre histoire. Hans lui proposait de manger à l'extérieur ! C'était tellement rare, il fallait en profiter ! D'habitude ils préféraient tous deux économiser leur argent pour faire de bons repas eux même. Hans avait appris la cuisine à son frère, et Thomas se débrouillait plutôt pas mal. Il n'avait jamais brulé la cuisine, ni tué personne encore, c'est que ça se passait bien non ? Souvent les deux frères se retrouvaient ensemble en cuisine pour préparer les repas, et ça serait mentir que de dire que Thomas n'appréciait pas ces moments. Il racontait sa journée à Hans, qui comme à son habitude préférait l'écouter plutôt que raconter la sienne. Hans n'était pas du genre bavard, Thomas l'avait compris dès son plus jeune âge. Mais ce n'était pas grave, Thomas parlait bien assez pour eux deux.


« On pourrait tenter le nouveau resto au coin de la rue ! Mme Clos dit que c'est super bon et pas cher. Sinon y a toujours le chinois, buffet à volonté. Miam ! »

L'humeur du moment était si joyeuse, que pour Thomas il semblait que rien ne pourrait venir l'entacher. Ils avaient gagné, ils étaient heureux, ils étaient ensemble. À ce moment précis, leur vie était parfaite. Bien évidemment c'était son compter l'acharnement du destin qui refusait de les voir profiter de leur bonheur un instant de plus. La sonnerie de la porte et un invité inattendu allait bientôt réduire tous leurs projets à néant.

Thomas ne comprenait pas pourquoi Hans semblait soudain si remonté contre la personne à leur porte. Il n'avait pas souvenir de cet homme, mais Hans semblait bien le connaitre. Peu importe, si cet homme était là pour leur chercher des emmerdes, il allait très vite déchanter. Thomas s'était posté derrière son frère pour l'aider, mais lorsqu'il lui parla en allemand il fut vite rembarrer. Dans sa chambre ? Mais on !


« J'vais pas te laisser tout seul ! »

Il voyait bien que le type devant était du genre chiant. Ça se voyait directement à sa tête ! Thomas voyait bien que la seule chose qui empêchait cet inconnu de se manger une porte en pleine face c'était le barrage qu'il faisait avec son pied. Thomas avait envie d'y mettre un gros coup de pompe pour le faire lâcher prise. Mais le regard que lui lançait son frère ne disait qu'un seul mot. Dégage ! Hans ne voulait pas de lui dans la pièce et c'était aussi intriguant que terrifiant. Pourquoi devait-il aller se planquer dans sa chambre. Instinctivement, il fit un pas en arrière. S'il aimait énerver son frère la moitié du temps, il savait aussi reconnaitre quand celui-ci était sérieux. Et là, il l'était absolument.

Mais avant que Thomas puisse faire un pas de plus, l'intrus s'incrusta dans leur appart, repoussant son frère et répondant à Thomas sur ce qu'il avait dit en allemand. Merde lui aussi parlait allemand ? Et quoi ? Son quoi ? Okay, le type avait un sérieux grain s'il pensait être leur père. Alors que Thomas allait envoyer ce pauvre con bouler, la réaction de Hans le prit par surprise. Il s'énerva directement, comme s'il apportait la moindre considération aux paroles de cet inconnu.


« TA GUEULE ! T’es rien du tout pour lui ! Rien ! C’est moi son père ! C’est moi qui ai élevé, Thomas ! Pendant que tu t’en branlais royalement ! »

Thomas n'avait accordé aucun crédit aux élucubration de ce type, mais de voir Hans réagir ainsi le choquait. Thomas s'était figé sur place, son regard vacillant entre cet homme et son frère. Il ne connaissait pas ce type. Quel rapport avait-il avec eux ? L'adolescent restait immobile, la situation lui échappant complètement. Son cerveau n'arrivait pas à analyser les informations qui lui parvenaient.

« C'est qui ce type ? »

Thomas voyait bien que son frère commençait à s'énerver pour de bon. Cette histoire allait très certainement mal finir, mais pour une fois il ne trouvait pas le courage de calmer Hans. D'habitude c'était son rôle, d'empêcher que son aîné ne fasse une trop grosse connerie, mais là rien. Il regarda l'autre type se faire bousculer, se faire repousser et ne fit rien. L'autre avait l'air de s'éclater lui, comme si ce n'était qu'une grosse partie de rigolade.

-Tu devrais plutôt m’faire un câlin !

Il était complètement taré. Il n'y avait que cette explication de possible. Personne ne provoquait ainsi Hans, jamais. S'il le connaissait, l'autre aurait du le savoir. Mais il avait l'air de s'en foutre royalement.

« Quoi ? Pourquoi ?   »

Mais qu'est-ce qui se passait bordel ?! Et pourquoi ce rire le faisait autant frissonner. Il ne connaissait pas ce type, et pourtant son rire lui semblait familier. Annonciateur de mauvaise augure. Il l'entendait parfois. Dans ses cauchemars. Pourquoi ? Comment était-ce possible ?!

« Thomas ! »

La voix de Hans le tira de sa torpeur. Il avait fixé son regard sur l'homme qui leur faisait face sans même s'en rendre compte.

« Hey ! Ne l’écoute pas. Il dit n’importe quoi. Va dans ta chambre »

Les yeux de Thomas plongèrent directement dans ceux de son frère, comme pour y trouver un semblant de réponse. Il était totalement perdu, dépassé par les évènements. Ses mains agrippaient faiblement les poignets de son frère, recherchant un contact physique. Il en avait vraiment besoin en cet instant.  

« Papa est mort. Qu'est-ce qu'il raconte. C'est pas notre père !  »

Thomas était complètement largué, mais le ton implorant de Hans était tellement perturbant. Il avait l'air lui aussi totalement désemparé. Qu'y avait-il donc en jeu que Thomas n'avait pas encore compris  ? Hans connaissait ce type et le détestait, c'était évident. Il ne voulait pas que Thomas reste dans la pièce c'était tout aussi évident. Mais la raison lui échappait. Il n'y avait absolument rien de logique dans ce qui se passait actuellement.

« S’il te plait…. »

À contrecœur il hocha la tête, accédant à la requête de son frère.

« Okay... Mais tu m'expliqueras...  »

Il avait à peine lâché les poignets de son frère, que celui-ci se retournait sur l'autre, le repoussant en dehors de l'appartement en lui gueulant dessus. Thomas recula de quelques pas, voulant obéir à son frère, mais peu rassurer de le laisser seul avec un l'autre. Il ne lui inspirait pas confiance. Absolument pas. Il avait peur de ce qui pourrait se produire une fois qu'il aurait quitté la pièce. Il serra les poings et se dirigea vers la table du salon, là où il avait laissé son téléphone.

« Va te faire connard ! J'appelle la police ! »

D'ordinaire Thomas n'était pas du genre à jurer à tout bout de champs, contrairement à son frère. Mais parfois le langage imagé de Hans prenait le dessus. Après tout, les chiens ne font pas des poules. Et même si Hans n'était pas son père, il l'avait élevé pendant près de 10 ans, forcément il avait appris quelques mots depuis le temps.  



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MessageSujet: Re: T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ]   T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ] EmptyMer 15 Fév - 22:16


❝ Olaf Ackerman ❞T'as pas le droit de faire ça !
Ok j’avoue, je m’attendais pas à des courbettes et un petit café à mon arrivée, même si j’aurais apprécier, avec le croissant en prime.

Mais bon c’pas une façon d’accueillir les gens ça quand même, j’vais pas faire le mec outré mais c’est pas loin. Ca aurait donné l’impression que j’en ai quelque chose à faire. Mais la réalité est toute autre, en fait j’en ai rien à foutre que ça leur fasse plaisir, parce que de toute façon ça ne changera rien finalement, le p’tit va rentrer avec moi et c’est tout. Et quand je dis le p’tit, c’est le plus jeune, pas le nabot qui se prend pour un chef.

-TA GUEULE ! T’es rien du tout pour lui ! Rien ! C’est moi son père ! C’est moi qui ai élevé, Thomas ! Pendant que tu t’en branlais royalement !

Je le regarde dans les yeux pendant son petit numéro, franchement j’aurais pu être impressionné si l’bonhomme faisait pas une tête de moins que moi, j’vais me chopper un torticolis à baisser la tête comme ça. Je lui rit au nez sans gêne rien que pour l’énerver un peu plus, je tire un peu plus sur la corde sensible que j’viens de toucher sans rien faire.

-C'est qui ce type ?

Et le crétin qui renchéri derrière, finalement il est pas plus malin que sa mère. Il est sans doute du genre à devoir entendre les choses 36 fois pour les comprendre, comme si la première n’avait pas suffit. Et moi ça m’énerve les crétins comme ça, j’arrive pas à contrôler ma main et elle part toute seule...pas de ma faute. Mais bon on va quand même se tenir pour aujourd’hui et ne rien tenter, ça pourrait jouer en ma défaveur, pas tout de suite alors que j’ai toutes les cartes en main.

-Quoi ? Pourquoi ?


Non mais sérieux il allait arrêter avec ses questions à la con à un moment ? J’espère qu’il est pas tout le temps comme ça parce que j’vais pas le supporter le marmot, pire que s’il avait deux ans. J’suis sur que c’est Hans qui en a fait une grosse tapette assistée, t’façon faut pas demander à un patineur d’être un homme non plus, ça m’étonne pas des masses.

-Ben pour fêter ces joyeuses retrouvailles fiston~

Si avec ça il ne comprend pas j’peux plus rien pour lui. J’aurais p’tete du faire une pancarte avec « PAPA » écrit en tout gros dessus, à la limite l’effet aurait été plus concluant certainement.

-Hey ! Ne l’écoute pas. Il dit n’importe quoi. Va dans ta chambre... S’il te plait…

Ha quelle vision larmoyante, digne des plus belles tragédies, mais bon faut arrêter le cinéma au bout d’un moment. Il commence à me les briser celui là il fait tout capoter.

-Papa est mort. Qu'est-ce qu'il raconte. C'est pas notre père !


Va vraiment falloir que je me tape toute l’histoire à raconter, c’est casse-couille. Enfin bon j’pense que j’ai pas trop l’choix, j’vais juste éviter de citer certains détails pour le moment pour pas lui faire trop peur, bien que ça me fasse une belle jambe. Mais j’veux pas donner raison au petit con en face de lui.

-Je suis pas le sien en effet, juste le tien... Mais bon il semblerait qu’il se soit bien caché de te le dire ça...

Je ricane doucement cette fois, j’peux pas m’empêcher de trouver tout ça trop marrant, leur tête déconfite là c’est génial. Par contre faut que je prenne sur moi pour pas lui faire une balayette à celui là, toujours en train d’essayer de me pousser dans tous les sens c’est chiant.

-Tu vas nous foutre la paix oui !? T’as rien à faire ici ! Rien ! DEGAGE !!!

-Désolé le nain, mais je repars pas sans Thomas.

-Va te faire connard ! J'appelle la police !


En vérité je lui demande pas spécialement son avis, il vient avec moi et c’est tout, mais bon s’il veut appeler la police pour une fois ça me dérange pas. Qu’il les appelle les flics, j’ai tout ce qui faut pour prouver que c’est moi qui ait raison dans cette affaire.

-Vas y fais toi plaisir, vous pouvez me faire un café en les attendant, bien que j’aimerais une petite bière bien fraiche... Vous en avez pas dans votre taudis ?

Bon voilà maintenant qu’il m’a soulé j’ai envie de fumer, je sors mon paquet et mon briquet pour m’en griller une, peu importe si les cendres tombent sur le paillasson, fallait pas me foutre à moitié dehors, bande de petits cons.

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MessageSujet: Re: T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ]   T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ] EmptyVen 17 Fév - 22:02


► T’as pas le droit de faire ça !  ◄
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J’avais songé qu’on passerait un bon moment. L’atmosphère était détendue, Thomas était taquin et pour une fois je lâchais un peu prise sans me prendre la tête. C’était l’allégresse post victoire qui ne retombait toujours pas et qui s’emparait de nous sans vouloir nous quitter. Ne me plaint pas. On allait pouvoir passer une super petite soirée pour fêter notre retour triomphant au pays. Pour le coup, j’étais même prêt à emmener Thomas manger dehors ! Super idée ça n’est-ce pas ? On aurait pu aller dans un de ces restaus chinois à volonté qu’il aime tant. Vu l’endroit où on habite, les restaus asiatiques c’est pas ça qui manque. Mais il y en a un qui a particulièrement bonne réputation et pour une fois nous aurions pu aller poser nos culs là-bas histoire de se régaler comme jamais.

Ça, c’était ce qui aurait pu se passer si l’autre connard ne s’était pas pointé. Toute ma bonne humeur a disparue dès que je l’ai vu. Et il ose rentrer chez moi comme si de rien n’était. Il ose parler à Thomas ? Mais non quoi ! Même pas il a le droit de lui adresser la parole ! Même pas  il a le droit de le toucher ni même de le regarder ! Pas après ce qu’il lui a fait !

« C'est qui ce type ? »

« Personne ! Va dans ta chambre putain Thomas ! Obéis ! »

Je réponds du tac au tac et ma voix est sèche. Autoritaire. C’est un ordre et j’aimerai que pour une fois il m’écoute ! Thomas n’a jamais été du genre insolent. Les trois quarts du temps quand je lui demande quelque chose il le fait, et sans râler…. Mais là, la situation le dépasse clairement et il n’est plus en mesure de comprendre ce que j’essaie de faire, c’est-à-dire de le protéger.

Quand Olaf lui ouvre les bras en lui réclamant un câlin pour fêter les retrouvailles du fiston et son père, mon cœur se soulève dans ma poitrine. Ça fait un mal de chien de l’entendre lui parler ainsi. Il n’est rien pour Thomas ! Rien du tout ! Olaf n’est rien de plus qu’une raclure de bidet ! Le père de Thomas c’est moi ! Il était où lui pendant ces dix dernières années ? C’est moi qui ai essuyé les larmes de Thomas pendant des jours quand mes parents sont morts. C’est moi qui lui ai lu des histoires tous les soirs. Moi qui ai collé des pansements sur ses genoux abimés quand il tombait. Moi qui lui donnait ses bains, qui lui ai fait réciter ses leçons, qui ai participé aux kermesses de son école… C’est moi qui me suis saigné les veines pour lui offrir ce que je pensais être le mieux pour lui. J’ai vendu mon corps et mon amé pour son bien être ! J’ai consacré ma vie entière à un seul et unique but : le rendre heureux. Et lui ? Il a fait quoi pendant dix ans à part écumer les bars ? Il se croit avoir le droit de se pointer et de revendiquer sa légitimité sur Thomas alors qu’il s’en est branlé les couilles pendant des années ? Non ! C’est injuste ! Il n’a aucun droit ! Juste celui de fermer sa gueule et de se tirer de chez moi !

Je fond sur lui et le bouscule de toutes mes forces pour le dégager de mon appartement. J’en ai marre ! Marre de voir sa gueule. Marre de sa tentative de me prendre Thomas. Marre de ma vie de merde dans laquelle je ne serai jamais heureux. Marre que le destin s’acharne sur mon petit frère qui n’a rien demandé d’autre qu’être accéder au bonheur. Marre, marre MARRE !

-Papa est mort. Qu'est-ce qu'il raconte. C'est pas notre père !

-Je suis pas le sien en effet, juste le tien... Mais bon il semblerait qu’il se soit bien caché de te le dire ça...

Je deviens livide d’un seul coup. Blanc comme un linge alors que l’autre enfoiré ne s’est pas retenu de balancer toute la vérité à Thomas. Putain…. J’ose même pas tourner la tête pour le regarder. J’ai honte… Honte de lui avoir menti pendant des années. Mais qu’importe les liens du sang ! Je suis davantage de sa famille qu’Olaf ne le sera jamais ! J’ai toujours songé que mon amour pour Thomas valait mieux que tout le reste. C’est mon frère ! C’est comme ça ! Ça ne s’explique pas !
Je tourne la tête vers lui en redoutant d’apercevoir dans son regard de la colère ou de la rancœur à mon égard. Je pose mon regard sur le sien. J’espérais ne jamais avoir à lui révéler ce genre de chose. Une fois encore son adorable père a bien monté son coup. Il a tout fait foirer, comme à son habitude semblait-il….

Putain faut que je dise un truc. Thomas me regarde en attendant des explications mais j’y arrive pas. Ça veut pas venir… ça sort pas…. C’est bloqué. Je n’arrive pas à lui avouer qu’en définitive je ne suis que son cousin… que son abominable père l’a abandonné parce qu’il lui foutait sur la gueule…. C’est trop dur. Pas pour moi… mais pour Thomas. C’est trop dur à entendre et je veux lui épargner ça. C’est pour cette raison que je ne lui ai jamais rien dit, préférant opter pour le mensonge.

De nouveau je m’énerve et c’est contre Olaf que je vais rejeter toute ma haine. Je me souviens comme si c’était hier de la toute première fois où j’ai vu Thomas. Il n’avait que trois ans. Réfugié dans les bras de ma mère, une partie de son visage rond caché sous un bandage blanc qui recouvrait l’un de ses yeux dorés. Il paraissait terrifié. J’avais tendu ma main vers lui pour le toucher mais il s’était recroquevillé instantanément comme s’il craignait que je le frappe. Terrorisé. Traumatisé…. J’avais onze ans. Et soudainement je prenais conscience de ce que mon petit cousin avait dû traverser pour atterrir chez nous. Ma mère m’avait expliqué que sa maman était morte et qu’on était sa seule famille dorénavant. Ha ça m’avait fait chier de devoir me coltiner un mioche à la maison. C’était sympa finalement d’être fils unique et en onze ans j’avais pris gouts aux avantages que ça octroie. Mais là… Face à ce petit Thomas effrayé, je m’étais senti investi d’une mission : celle de ne plus jamais le voir aussi terrorisé. Celle de voir un sourire sur son visage d’enfant. Celle de lui rendre tout le bonheur que son père lui avait arraché. Avec ou sans mes parents à mes côtés, je n’ai jamais dévié de cette mission dont je m’étais investi. Et je continuerai jusqu’à ma mort. Hors de question de laisser Olaf repartir gentiment avec Thomas. Moi vivant, jamais !

-Va te faire connard ! J'appelle la police !

-Vas y fais toi plaisir, vous pouvez me faire un café en les attendant, bien que j’aimerais une petite bière bien fraiche... Vous en avez pas dans votre taudis ?

C’est trop. Notre taudis ???? Putain j’ai atteint le point de non-retour. Je voulais que Thomas se casse dans sa chambre pour sa propre sécurité et pour lui éviter d’assister au reste de la confrontation mais trop tard… Je ne contrôle plus rien. Je suis tellement furieux que je n’ai même pas réagis à sa menace d’appeler la police. Parce que s’il y a bien quelque chose à ne pas faire c’est ça : appeler les keufs. Ils vont se pointer, Olaf va leur montrer tous les papiers en règle et ils vont forcer Thomas à suivre son père. HORS DE QUESTION !!!! JAMAIS !

J’arrache le paquet de clopes et la cigarette qu’il porte à son bec. Je les balance par terre et les écrase sans ménagement. Je fonce sur Olaf, je le plaque contre le mur tellement fort que l’un des cadre se décroche et se brise sur le sol. J’en ai rien à foutre. Limite je ne le remarque même pas. Je lui envoie un premier coup de poing dans le ventre. Ha je suis un nabot ? Un nain ? Il fera moins le malin quand je lui aurai refait le portrait façon Picasso ! Rien à foutre de ne pas faire le poids du haut mes cinquante kilos tout mouillé. Ca m’empêche pas de laisser éclater ma fureur et de continuer à le frapper encore et encore !

« Ha tu veux Thomas ? Pourquoi faire ? Ta fibre paternelle s’est soudainement réveillée quand tu as compris que tu pouvais gagner gros avec le patinage ? Parce que tu crois vraiment que Thomas te filera un rond ? C’est sa thune !!!! A lui !!!! Tu lui aàdéjà bousillé sa vie, tu vas pas en plus dilapider son compte en banque ! »

Oui le patinage rapporte de l’argent quand on atteint les hautes sphères des compétitions très prisées comme le Grand Prix. Thomas n’en a pas conscience parce que je m’occupe seul de gérer le patrimoine financier de notre petite famille. Mais il touche des jolies primes en fonction de ses classements. Des primes qui auraient pu nous sortir un peu du merdier dans lequel on était parfois plongés. Mais il est hors de question que je touche un rond de l’argent de mon frère. C’est à lui et il a travaillé durement pour l’obtenir. Je tout placé sur son compte pour qu’en grandissant il puisse s’offrir le permis, une voiture ou des études supérieures dans de belles écoles que je serai bien incapable de lui payer. Grace à cet argent il allait pouvoir démarrer dans la vie du bon pied ! Alors non !! Olaf n’aurait rien du tout ! Absolument rien !!

Je le plaque de nouveau contre le mur et je lui file un coup de genou. Je sais qu’à tout moment il peut me répondre et me frapper à son tour. J’en ai rien à faire. Je suis près à encaisser tous les coups. On peut se battre autant qu’il veut. S’il cherche à m’arracher Thomas et bien qu’il le fasse ! Mais je ne laisserai pas mon frère partir sans me battre ! Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour le garder à mes cotés

« Comment oses-tu te présenter ici devant lui ? Comment oses-tu encore lui faire face ? Tu l’as abandonné !! Tu l’as maltraité ! T’es qu’un enfoiré ! La seule raison pour laquelle tu devrais être ici c’est pour implorer son pardon à genoux ! Uniquement pour ça ! »

J’empoigne furieusement une touffe de cheveux d’Olaf dans ma main et je tire brusquement sa tête dans ma direction. Les traits de mon visage sont déformés par la haine et je le regarde avec toute la force de la colère qui m’a envahi

« Vas-y ! Excuse-toi ! Il est là ton fils ! Regarde-le !!! Regarde le bien surtout ! Parce que c’est la seule chose que tu auras de lui ! Tu peux te toucher pour qu’il reparte avec toi ! Ca n’arrivera jamais ! »



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MessageSujet: Re: T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ]   T'as pas le droit de faire ça !! [ Thomas Ackerman ] EmptyVen 22 Sep - 22:28


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Il avait cru pouvoir passer une soirée tranquille avec son frère, après tout, ils l'avaient bien mérité. Il avait cru que sa victoire au Grand Prix était le présage d'un avenir heureux. Il avait cru que leurs efforts étaient enfin récompensés. Ils avaient tout donné pour que Thomas puisse lui aussi tout donner sur la glace. Il avait cru qu'enfin, Hans et lui pourraient vivre de son rêve et être heureux. Mais le destin semblait aimer les rabaisser plus bas que terre à chaque occasion possible. L'arrivée de cet homme étrange qui se revendiquait leur père avait semé la confusion dans l'esprit du garçon. Leurs parents étaient mort, rien ne pourrait changer cela. Ce type ne pouvait être autre chose qu'un dingue. Mais le comportement de Hans était si troublant que Thomas ne pouvait s'empêcher de penser que quelque chose ne tournait vraiment pas rond. Hans connaissait cet homme et de toute évidence voulait son petit frère aussi loin de lui que possible. C'était bien la première fois que Thomas voyait son aîné dans un tel état. L'incompréhension se mêlait à la stupeur.

-Je suis pas le sien en effet, juste le tien... Mais bon il semblerait qu’il se soit bien caché de te le dire ça...

Il aurait pu prendre les paroles de cet homme pour les divagations d'un fou, mais la réaction de Hans le choqua. Il s'attendait à voir son aîné le traiter de fou, de menteur, mais il ne s'attendait pas à ce silence lourd de sens, ce regard empli de regrets. Pas le même père. Ils n'avaient pas le même père. Et sa mère ? Était-ce la mère d'Hans ? Il ne comprenait pas. Ils étaient quoi alors ? Demi-frère ? Autre chose ? Mais même si cet inconnu disait la vérité, cela ne changeait rien au fait que c'était Hans qui l'avait élevé. Même s'ils n'étaient pas frère, ils étaient tout de même une famille. Hans n'aurait pas fait tous ces sacrifices s'il n'avait pas considéré Thomas comme son frère il en était certain. Les détails de cette histoire pourraient être réglés plus tard, en privé, cela ne changeait pas ce que Thomas ressentait pour celui qu'il avait appelé son frère toute sa vie.

-Va te faire connard ! J'appelle la police !

-Vas y fais toi plaisir, vous pouvez me faire un café en les attendant, bien que j’aimerais une petite bière bien fraiche... Vous en avez pas dans votre taudis ?

La menace d'appeler la police ne semblait pas effrayé du tout son 'père' et il ne pouvait que supposer que l'autre n'était pas venu les mains vides. S'il n'avait pas peur c'est qu'il devait avoir quelque chose pour prouver ses dires. Si c'était le cas, la police forcerait-elle Thomas à aller avec cet homme qu'il ne connaissait même pas ? Il devait bien avoir quelque chose à faire pour empêcher ça !

Hans ne put se contenir plus longtemps et les dernières paroles dénigrantes de l'homme /dont il ne connaissait toujours pas le nom alors qu'il affirmait être son père/ furent la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Hans se jeta sur lui dans un accès de colère et se mit à le rouer de coup. Thomas qui n'avait vu son frère dans un tel état ne savait pas comment réagir et se contenta de regarder la scène qui se déroulait avec des yeux écarquillés. Il ne comprenait pas ce que Hans voulait dire. Pourquoi cet homme devrait-il lui demander pardon. Pour l'avoir abandonner ? En quoi avait-il ruiné sa vie ? Tant de questions auxquelles il n'aurait pas de réponses tant que ce type était dans leur appartement. Thomas voulait qu'il parte, mais s'il laissait son frère continuer ainsi, le type finirait mort avant de passer la porte. Il décida alors d'intervenir.


« Hans ! Hans arrête ! Lâche le ! »

il n'avait aucune sympathie pour cet homme, mais il devait veiller sur son frère et si l'autre sortait de chez eux pour porter plainte contre Hans ils auraient de sacrés problèmes. Hans n'était pas connu dans le quartier pour sa bonne humeur et sa jovialité, et même avec Thomas comme témoin, il doutait que cela change grand chose. Il attrapa le bras de son frère, l'empêchant de cogner l'autre encore une fois.

« Calme toi ! Tu veux faire quoi là ? Le tuer ?! »

Pas que ça le dérangeait réellement dans l'absolu, mais les répercussions seraient terribles. Alors il se tourna vers son 'père' essayant de lui faire entendre raison.

« Je sais pas qui vous êtes et j'm'en fous. Je bougerai pas d'ici alors vous pouvez vous barrer tout de suite avant que mon frère vous envoie à l'hosto pour de bon. »

Il avait bien entendu et comprit tout ce qui s'était dit, mais peu importe, Hans était et resterait son frère peu importe leurs liens de sangs.



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