Un problème avec mon nom ? - Astrid Fevrier || En cours

Astrid Fevrier

Physique

Petite, si petite, qu'on peut dire sans exagération qu'Astrid rase la glace. Du haut de son mètre 45, cette jeune patineuse ne se laisse pas marcher dessus pour autant. Ne vous laissez pas berner par ses grands yeux marron et sa bouille d'ange, elle n'est pas si mignonne qu'elle en a l'air. Son apparence reflète sa personnalité à la perfection, pétillante. Peu gâtée par la nature en attributs féminins, cette petite tornade compense le tout avec une crinière rousse sauvage coulant en cascade le long de son dos, qu'elle dompte la plupart du temps en une queue de cheval haute. Oui parce que les cheveux dans les yeux pour patiner, c'est pas le top. En parlant de patiner, Astrid a le sport dans la peau, toujours en short et veste de survêtement où qu'elle aille, prête à bondir sur des patins à la moindre occasion. A la vitesse où elle patine, elle n'a tout simplement pas le temps d'avoir froid sur la glace et puis, ça évite les choques thermiques en arrivant en compétition avec quasiment rien sur le dos. Sa tunique de court, parlons en. Pour s'accorder avec la musique très cabaret du programme, elle revêt un costume de magicien s'arrêtant en haut des cuisses en une mini jupe typique du patinage. Quant à sa tunique de libre, la jeune fille à eut bien du mal à se la procurer.
Allez trouver des tuniques aussi petites, vous allez vous amusez. Pour faire court, sa tenue se compose d'un cardigan pourpre et d'un jupon, s'alliant avec sa musique moulin rouge. 

Caractère

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Histoire

Certains naissent la tête dans les nuages, d'autres les pieds sur terre. Astrid est née les patins aux pieds. Rien de bien étonnant avec des parents hockeyeurs professionnels, me direz-vous. Il faut dire qu'ils n'ont pas perdu de temps pour lui transmettre le virus de la glisse, elle a su patiner avant de marcher d'après son père. Un sacré phénomène cet homme-là, toujours à rire pour un oui ou pour un non. Le bon vivant dans le sens premier du terme. Sa fille a beaucoup prit de son caractère pour être tout à fait honnête. Déjà petite, enfin, plus petite qu'elle ne l'est actuellement, elle n'avait pas sa langue dans sa poche. Tout sortait sans filtre, crue et honnête.

Malgré les tentatives de ses parents, ça n'a pas accroché entre Astrid et le hockey. Enfin si, mais des accrochages d'un tout autre niveau. Disons seulement que pour sa propre sécurité, elle s'est vite réfugiée dans le patinage artistique. Sur la glace comme dans la vie, cette petite tornade ne s'est jamais prise au sérieux. Durant ses premières années de patin, elle passait son temps à "s'allonger par terre". Réprimandée par les encadrants du club, elle ne s'est pas arrêtée pour autant, glissant sur le ventre, sur le dos ou sur les fesses en éclatant de son rire d'enfant. Ce fut jusqu'au jour où elle appris que "s'allonger par terre" pouvait porter un nom, vers l’âge de 5 ans. L'araignée est devenue sa figure favorite du jour au lendemain.

En grandissant, ses parents lui ont obtenue une place dans un stage en Russie organisé par Yakov Feltsman, un entraineur renommé dans le monde entier. C'est là-bas, loin de sa famille restée en Suisse, que son gout pour la compétition s'est vraiment développé. Bien sûr, elle suivait les grosses compétitions à la télé, mais rien ne motive plus que de rencontrer des concurrents de son âge. Voir le niveau des autres lui a donné envie de se surpasser.
Alors elle a commencé à venir patiner tous les jours, chaque instant de son temps libre finissait consumé dans les entrainements incessants qu'elle s'imposait. Avec le temps et le niveau, Astrid a cessé de grandir, touchée par cette malédiction qui stoppe la croissance lorsque l'on s'entraine trop. Malgré les apparences, elle ne se mettait pas une pression accablante. Sa passion grandissait en elle, écrasant le stresse pour laisser place au bonheur. Cette joie intense qu'elle ressentait lorsqu'elle sortait des cours, sac de patins sur l'épaule pour foncer vers la patinoire.

Il faut dire que les cours n'ont jamais été son point fort. Trop bavarde pour rester au fond de la classe, trop agaçante pour être assener au premier rang, elle finissait bien souvent par s'endormir dans les rangées du milieu. L'ennuie. C'est la seule chose qu'elle pouvait ressentir en entrant dans un établissement scolaire. Après des années de galère et de redoublement, elle a finalement lâché prise pour se consacrer pleinement au patinage, bien que désapprouvée par sa famille.